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Bovins allaitants : ils ont opté pour le croisement

Le croisement au sein d’un troupeau allaitant ouvre des pistes pour adapter ses produits aux tendances de consommation.

L’introduction de plusieurs races au sein d’un troupeau ouvre des portes économiques et environnementales avec, à la clé, une viande qui répond aux tendances de consommation.

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Le patrimoine de l’élevage allaitant français repose sur une grande majorité de troupeaux en race pure, commercialisés sur des critères de poids et de conformation. Pourtant, la demande change. Les carcasses recherchées sont plus légères, bien persillées et issues d’un système empreint des causes environnementales. Pour s’adapter, éleveurs et chercheurs se sont penchés sur le croisement génétique. Innovant dans la filière française, il est pourtant bien connu des pays anglo-saxons, toujours à la recherche du meilleur équilibre entre plusieurs races.

De la réduction des charges grâce à un temps d’engraissement réduit et à l’herbe, à la valorisation économique « bonus » de veaux croisés, en passant par la contractualisation d’un produit persillé, ce dossier se veut fort en exemples de systèmes d’avenir. À travers la France, les taux de croisement de 100 %, 40 % et 20 % du troupeau ne montrent qu’une partie de l’éventail de possibilités.

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